Economie

Après l’Allemagne et l’Italie, la France se voit couper le robinet du gaz russe


DÉCRYPTAGE – Les volumes des exportation de l’Est à destination de l’Europe diminuent. Berlin et Rome dénoncent les représailles d’un «despote».

Le débit s’amenuise jour après jour, au fur et à mesure que Gazprom resserre les vannes des gazoducs desservant l’Europe. Fin mai, la compagnie nationale aux ordres du Kremlin avait déjà coupé les petits pays en fin de contrat (Pologne, Danemark, Bulgarie). Elle s’est attaquée cette semaine aux trois grands pays européens, l’Allemagne, la France et l’Italie, dont les chefs d’État se sont rendus jeudi à Kiev pour marquer leur soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe.

Gazprom a réduit fortement et unilatéralement depuis le milieu de la semaine les volumes de gaz envoyés en Europe via Nord Stream 1. Ce gazoduc traverse la Baltique pour relier directement la Russie à l’Allemagne. Le fournisseur russe a indiqué mercredi ne plus utiliser le tuyau qu’à hauteur de 60 %. Avant de prévenir, jeudi, qu’il réduisait encore davantage son utilisation, à 40 % de ses capacités. L’italien Eni et l’allemand Uniper ont indiqué mercredi que le géant russe du gaz venait de réduire leur fourniture de 15 %…

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