Le cours du laboratoire britannique, qui s’était lancé dans la bataille du Covid avec l’université d’Oxford, a quadruplé en dix ans.
«Il y a dix ans, nous sommes partis quasiment de zéro dans le cancer. Aujourd’hui, nous avons pris le leadership dans plusieurs marchés dont la Chine. Nous nous donnons quatre à cinq ans pour devenir le numéro un mondial.» À Chicago, au Congrès mondial de cancérologie, le Français Pascal Soriot, qui a pris les rênes d’AstraZeneca en 2012, savoure le chemin parcouru.
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Les résultats du laboratoire britannique étaient parmi les plus attendus, en particulier ses avancées dans une variante du cancer du sein métastatique (Her2-faible), qui touche environ 50% des patientes atteintes de ce cancer. Ce serait une indication supplémentaire pour son jeune médicament Enhertu (17 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2021), développé avec son partenaire japonais, Daiichi Sankyo. Certains analystes estiment que son potentiel de ventes pourrait désormais atteindre 10 à 15 milliards. AstraZeneca marquerait un point important sur son rival, Roche, dont l’Herceptin ne fonctionne pas contre cette variante…
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