Actualité internationale

Au Yémen, une guerre sans fin qui ne dit pas son nom


La brigade Assougour de l’armée nationale yéménite rejoint le front près d’al-Jouba, à 50 kilomètres de Marib, le 31 août. Mattia Velati

ENQUÊTE – Après un coup d’État intervenu fin 2014, les rebelles houthistes ont envahi le nord du Yémen. Seule Marib, dernière cité tenue par le gouvernement yéménite et la coalition menée par l’Arabie saoudite, fait de la résistance.

Envoyé spécial à Marib

À l’arrière d’un pick-up, fusil d’assaut autrichien dans le dos et masque de snowboard sur le visage, Abdullah al-Akwa tente tant bien que mal de se couvrir le visage. Un important convoi de plusieurs dizaines d’hommes escorte Khaled Ashawal, major général de l’armée nationale yéménite, vers les lignes de front du sud de Marib, près des montagnes d’al-Jouba, à 50 km de la ville.

«J’en ai marre de bouffer du sable nuit et jour», articule le soldat tant bien que mal dans le vacarme ambiant. «On se fait pilonner par les houthistes depuis le premier jour de la trêve. La dernière fois, c’était une frappe de drone, et des tirs d’artillerie encore quelques jours avant cela. On est fatigués. Qui veut la guerre sur cette Terre si ce n’est les fous?» Son supérieur est venu relever les informations des différentes tranchées creusées le long de grandes dunes donnant un large panorama sur la stridente chaîne de montagnes de Harib. Quand les soldats mettent un pied à terre, ils savent…

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