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C’est mon budget vacances. Eviter les autoroutes pour économiser sur la route des vacances


L’essence coûte cher en ce moment et encore plus sur l’autoroute. Alors pourquoi ne pas quitter les voies rapides et emprunter les nationales et départementales ? Economiser des frais d’essence en roulant moins vite et éviter les péages, cela signifie aussi accepter de perdre un peu de temps. « Sur un trajet comme cela, il y avait deux heures d’écart. Deux heures de plus », explique Cyril Franchineau, qui a incité sa fille à sortir des autoroutes.

>> C’est mon budget vacances. Voyager partout en Allemagne pour neuf euros

Pour l’aider à prendre seulement les nationales et départementales, il a lui-même fait le tracé sur une carte. Départ il y a quelques jours de Chambéry, en Savoie, et arrivée de l’autre côté de la France, dans les Landes. « Je lui ai fais le rapport avec l’autoroute, où elle économisait 70 euros sur un trajet, que sur le péage. En faisant une ligne droite, en passant par Saint-Etienne, Le Puy-en-Velay, Rodez, puis Toulouse. »

Cyril, lui aussi, évite le plus possible les autoroutes. Question d’économie d’abord. Il économise le prix des péages et les stations essence des autoroutes sont souvent aussi plus chères. Et puis il roule moins vite, donc il consomme moins. « Sur le trajet qu’on a fait cet été, ça veut dire facile entre 100 et 150 euros d’économie. Cela représente une belle nuit d’hôtel dans une escale »

Au-delà de l’aspect financier, il y a aussi l’idée de voyager différement en prenant son temps. Mais Cyril le reconnait, c’est quand même plus simple maintenant que ses enfants sont grands. « Je pars en couple. On a plus les enfants de bas âge. Et maintenant, on a pour principe que le trajet fait parti des vacances. » 

Lors de ses voyages via les nationales et départementales, Cyril est passé par le village de Martel, dans le Lot, où il s'est arrêté quelques heures pour profiter du cadre.  (DR)

Lorsque ses enfants étaient plus jeunes, il cherchait à arriver le plus tôt possible à destination « afin que tout le monde soit tranquille, et que ce soit moins long pour les enfants », explique le père de famille. « On prenait la facilité et aussi la sécurité, puisque l’autoroute, c’est les deux. Et maintenant, on prend plus le temps, on fait des escales, on s’arrête. »

Comme en juillet, où Cyril et sa compagne ont roulé tranquillement, depuis la Savoie, sur les routes de Vendée, du Berry, du marais poitevin et du Lot. « On s’est arrêté dans des villages que l’on avait pas du tout prévu. Comme à Martel, dans le Lot. On y a passé 3-4 heures. Le pont du Gard aussi. »

« Quand on prend l’autoroute, on voit juste le panneau. Et là, on a pris les petites routes, on est passé par les villages autour aussi et on est tombé sur le pont. Grâce à cela, on peut découvrir notre pays. »

Cyril, automobiliste

à franceinfo

En plus de sa fille, Cyril espère avoir convaincu certains de ses amis de prendre les itinéraires bis. Il partage les photos de ses trajets et des villages traversés sur les réseaux sociaux.





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