Economie

des économies de 10 à 18 milliards d’euros d’ici 2030 selon les candidats


L’Institut Montaigne a chiffré les économies possibles en fonction des réformes proposées par Éric Zemmour, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron.

Plusieurs candidats à la présidentielle l’ont intégrée à leur programme : la réforme des retraites fait partie des grands enjeux de l’élection à venir. Certains – Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Emmanuel Macron – proposent d’ores et déjà de repousser l’âge légal de départ à la retraite, en insistant sur les économies qu’une telle décision permettrait de réaliser. L’institut Montaigne, sollicité par Les Échos, les a pris au mot et a entrepris de chiffrer les économies qui seraient permises par les différentes réformes proposées par les candidats.

Valérie Pécresse propose la réforme la plus profonde et rapide, puisque la candidate de droite souhaite faire passer l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 65 ans d’ici 2030, moyennant cinq mois d’activité supplémentaire chaque année d’ici là. L’équipe de campagne de Valérie Pécresse chiffre les économies possibles à 16 milliards d’euros en 2027, ce que l’Institut Montaigne pondère : cet objectif d’économies serait atteint en 2030. Par ailleurs, les mesures envisagées par la candidate pour adoucir le départ à la retraite des salariés usés par le travail ou qui ont réalisé une carrière longue coûteraient, selon l’Institut, 540 millions d’euros. La facture des revalorisations de pension proposées par Valérie Pécresse serait pour sa part de 4 milliards d’euros.

Emmanuel Macron souhaite de son côté mettre sur pied une réforme assez similaire, avec là encore un report de l’âge légal de départ à 65 ans. Mais à un rythme moins rapide : quatre mois supplémentaire chaque année. Cela signifierait que la réforme aboutirait en 2032. Cette formule permettrait selon l’Institut Montaigne de réaliser 18 milliards d’euros d’économies cette année-là. Les mesures d’exemption pour les carrières longues, les invalides ou les handicapés prévues dans son projet coûteraient pour leur part 1,5 milliard d’euros par an, auxquelles s’ajoutent 1,3 milliard d’euros de dépenses supplémentaires pour revaloriser les retraites comme l’a prévu le président-candidat.

Éric Zemmour souhaite pour sa part repousser l’âge de départ à 64 ans d’ici 2030. Cette réforme permettrait, une fois l’âge-cible atteint, de dégager 10,7 milliards d’euros d’économies.

Les autres prétendants à l’Élysée se sont refusés à repousser l’âge légal de départ. Anne Hidalgo a proposé de «sanctuariser» l’âge de départ à 62 ans, tandis que Jean-Luc Mélenchon souhaite permettre un départ dès 60 ans, tout comme Fabien Roussel. Yannick Jadot et Marine Le Pen ne souhaitent pas, pour leur part, toucher à la règle des 62 ans.


À VOIR AUSSI – «Nous devons travailler plus»: Emmanuel Macron souhaite atteindre «le plein emploi» et continuer la réforme des retraites



Source link

Related posts

Accenture cesse ses activités en Russie

prconcept

Switchblades : ces drones tueurs que les Etats-Unis pourraient donner à l’Ukraine

prconcept

Étourdi, Éric Zemmour oublie (encore) de payer ses courses au Bon Marché

prconcept

Laisser un Commentaire