Culture

Dominique Lapierre, auteur de « La cité de la joie », est mort



Autant philanthrope qu’écrivain à succès, il avait vendu, avec son « frère de plume » Larry Collins, quelque 50 millions d’exemplaires de leurs six romans, dont « Paris brûle-t-il? ».

Dominique Lapierre, écrivain français passionné par l’Inde et qui a vendu quelque 50 millions d’exemplaires avec son « frère de plume » américain Larry Collins est décédé à 91 ans sur la Côte d’Azur, a annoncé sa veuve dimanche dans le quotidien régional Var-Matin.

« À 91 ans, il est mort de vieillesse », a expliqué Dominique Conchon-Lapierre, confiant dans cet entretien être « en paix et sereine depuis que Dominique ne souffre plus ».

L’écrivain, qui a vécu à Ramatuelle (Var), près de Saint-Tropez, pendant une soixantaine d’années, était pensionnaire depuis quelques années d’un Ehpad dans la ville de Sainte-Maxime, selon le journal.

Des millions d’exemplaires vendus

Après avoir écrit, seul, La cité de la joie (1985), sur un bidonville de Calcutta, il donna une bonne part de ses droits d’auteurs aux personnes dans la misère qui l’avaient inspiré. Le roman s’est au total vendu à des millions d’exemplaires et fit l’objet d’un film, réalisé par Roland Joffé, en 1992.

En 2005, il assurait que, grâce à ses droits d’auteur, des dons de lecteurs et les gains de conférences prononcées dans le monde entier, son action humanitaire « avait permis de guérir en 24 ans un million de tuberculeux, soigner 9000 enfants lépreux, construire 540 puits d’eau potable et armer quatre bateaux hôpitaux sur le delta du Gange en Inde ».

Après Paris brûle-t-il?, il avait poursuivi sa fructueuse collaboration avec Collins: Où tu porteras mon deuil (1968, sur le torero El Cordobes), Ô Jérusalem (1972), Cette nuit la liberté (1975, sur l’indépendance de l’Inde), Le cinquième cavalier (1980, fiction autour d’une bombe atomique) et le thriller New York brûle-t-il? (2004).



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