Quand Richard Mazigh, le fondateur d’Airton, a lancé ReadyClim en 2008, il s’est heurté au « puissant lobby » des frigoristes. Mais, après onze années de procédures, la Cour d’appel européenne lui a donné raison fin 2020. A vrai dire, son entreprise, MIH, basée à Nice, n’a pas attendu le feu vert juridique pour vendre son dispositif breveté. Il a déjà écoulé 350.000 climatiseurs réversibles, que l’on peut brancher soi-même ou en faisant appel à un électricien ou à un plombier. De quoi économiser de 300 à 1.000 euros. Richard Mazigh a aussi ouvert un atelier pour reconditionner les climatiseurs. Prochaine étape : rapatrier d’Asie la fabrication. Des discussions sont en cours pour un projet d’usine à Saint-Etienne (42).
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