Culture

«La présence du silence entre les arbres est magnifique»


Peter Brook la semaine dernière, à Paris. Jean-Christophe Marmara / LE FIGARO

INTERVIEW – L’homme de théâtre est aussi un passionné de musique qui publie, ces jours-ci, ses réflexions sur le mot et la voix. Il évoque ce tropisme mais aussi ses souvenirs de Broadway à la grande époque et ses rencontres.

Pendant le confinement, Peter Brook, 95 ans, n’est pas resté les bras croisés. Il a continué à travailler avec les acteurs coincés hors de France sur des pièces de Beckett. Le dramaturge et metteur en scène a aussi planché avec Marie-Hélène Estienne sur une nouvelle adaptation de La Tempête de son cher Shakespeare, à paraître cet automne chez Actes Sud. En attendant, celui qui a découvert en 1974 avec Micheline Rozan le Théâtre des Bouffes du Nord, et qui l’a dirigé durant plus de trente ans, publie À l’écoute. Réflexions sur le son et la musique (Odile Jacob). Une occasion rêvée d’évoquer Broadway, Truman Capote, Laurence Olivier ou encore Michel Piccoli.

LE FIGARO. – Vous êtes né en 1925. Vous avez passé la Seconde Guerre mondiale à Londres sous les bombes, vous étiez à Paris en mai 1968… Comment avez-vous vécu cette pandémie?

Peter BROOK. – Pour moi, le confinement a balayé de façon extraordinaire tout ce qui est inutile. Je suis revenu à l’essentiel. À la différence du déconfinement…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Source link

Related posts

Décès de John Zaritsky, réalisateur canadien de documentaires engagés

prconcept

le dilemme de Netflix, Disney & Co

prconcept

CanneSéries sous les bonnes étoiles de Gillian Anderson et de Squid Game

prconcept

Laisser un Commentaire