Le patron des travaillistes, Keir Starmer, affirme qu’il ne cherchera pas à réintégrer l’Union européenne.
Correspondant à Londres
Nul retour en arrière. Après des années à cultiver l’ambiguïté, le Labour a précisé sa position sur le Brexit. Dans un sérieux virage tactique, le patron des travaillistes, Keir Starmer, a affirmé lundi que, si son parti arrivait au pouvoir, il ne remettrait pas en question la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce serait «la recette pour plus de divisions», a-t-il expliqué. «Brexit means Brexit», aurait-il pu dire en reprenant les mots de Theresa May…
Pour le chef de l’opposition britannique, jadis pourfendeur du Brexit, le pays ne pourra avancer s’il remet sans cesse en cause ses choix démocratiques. «On ne peut pas passer à autre chose, grandir en tant que pays, regagner la confiance de ceux qui ont perdu foi en la politique si on se concentre constamment sur les disputes passées», a-t-il dit lors d’un discours devant le think-tank Centre for European Reform. «Sous un gouvernement Labour, le Royaume-Uni ne retournera pas dans l’UE. Nous ne rejoindrons pas…