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De nombreux Français hésitent à prendre leur voiture pour les vacances de la Toussaint, par peur de manquer de carburant. Quelques professionnels de tourisme ont déjà enregistré quelques annulations.
Le soleil brille à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), samedi 15 octobre. Les touristes ont profité de l’eau et de la plage, presque comme en plein été. « On avait de l’essence dans la voiture, donc on profite. Puis quand il n’y en aura plus, y en aura plus », confie une femme. « C’est sûr qu’on fait attention. Mais bon, on ne va pas rester enfermé à cause de la crise du carburant », ajoute une autre.
À chacun sa parade pour contourner la pénurie : le covoiturage pour certains, les transports en commun pour d’autres. Les restaurateurs pensaient toutefois faire plus de chiffre dans la journée. « On sait qu’on a toujours du monde qui vient, qui profite dès qu’il y a un rayon qui arrive. Et là, on s’attendait à beaucoup plus », confie Audrey Gatt, qui estime qu’elle aurait dû « faire le double » de couverts. À Saint-Cirq-Lapopie (Lot), le soleil est aussi présent. Pour le moment, les hôtels ne reçoivent pas encore d’annulations massives. Si les stations-service sont approvisionnées, la ville peut espérer une arrière-saison réussie.