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L’émissaire ukrainienne aux droits de l’homme « pense que tout le monde a survécu » dans le théâtre de Marioupol


Aucun bilan, tant du côté des morts que des blessés, n’a été donné après cette attaque, mais plusieurs officiels assurent qu’une bonne partie des personnes qui étaient cachées dans le théâtre ont survécu.

Les habitants de la ville ukrainienne de Marioupol, assiégée par l’armée russe, recherchent depuis jeudi des survivants dans les décombres du théâtre bombardé, à l’intérieur duquel s’abritait un millier de personnes. Aucun bilan concernant le nombre de morts ou de blessés après l’attaque n’a été diffusé jusqu’à maintenant, mais plusieurs officiels ont avancé qu’il était possible que beaucoup aient survécu, car l’abri dans lequel la population se trouvait aurait résisté.

« Nous n’avons pas encore les informations, mais nous pensons que tout le monde a survécu », a déclaré l’émissaire ukrainienne aux droits de l’homme, Lioudmyla Denissova, précisant sur la messagerie Telegram, que des survivants avaient commencé à être extirpés des décombres.

« Les gens sortent des décombres »

Le parlementaire ukrainien Serguei Taruta a aussi affirmé que l’abri avait résisté, mais n’a de son côté pas assuré que tout le monde avait survécu. L’abri « est constitué de trois parties et on ne sait pas encore si elles ont été endommagées », a-t-il écrit sur Facebook. Plusieurs personnes « en sont sorties dans la matinée après que les habitants ont dégagé eux-mêmes les débris », a-t-il expliqué, ne donnant toutefois toujours pas de bilan.

« L’abri anti-bombes du théâtre de Marioupol a survécu au brutal missile russe » écrit de son côté sur Twitter Iuliia Mendel, ancienne porte-parole du président ukrainien. « Au moins, la majorité est restée en vie après les bombardements. Les gens sortent des décombres », écrit-elle.

Petro Andrushchenko, adjoint au maire de la ville de Marioupol, a lui alerté sur le fait qu’il ne fallait pas lancer trop rapidement de bonnes nouvelles, déclarant qu’il y avait des survivants, mais que le nombre de victimes était encore inconnu.

La Russie nie son implication

Le bombardement de cet abri a été fermement condamné à l’international, car il visait apparemment des civils. Autour du théâtre, le mot « enfant » avait été inscrit en russe pour être visible du ciel, et éviter les attaques sur ce lieu.

La Russie a de son côté affirmé ne pas avoir bombardé la ville, et avancé que l’immeuble avait été détruit par le bataillon nationaliste ukrainien Azov. La mairie de Marioupol a toutefois signalé que la situation était « critique » sur place avec des bombardements russes « ininterrompus » et des destructions « colossales ». Selon les premières estimations, environ 80% du parc de logements de la ville a été détruit, et 30.000 habitants ont fui la ville en une semaine.

Aucun bilan global n’a été fourni même si le président Zelensky a mentionné le 12 mars la mort d' »environ 1300″ militaires ukrainiens, tandis que Moscou a seulement rapporté près de 500 morts dans ses rangs le 2 mars. Cent-huit enfants ont été tués et 120 blessés dans le pays depuis l’invasion russe, a indiqué jeudi le Parquet général ukrainien.

Salomé Vincendon

Salomé Vincendon Journaliste BFMTV





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