Les caisses d’allocations familiales sont de plus en plus confrontées à des escroqueries complexes.
L’ingéniosité des fraudeurs aux prestations sociales est sans limite. Au-delà de la triche classique consistant à minimiser ses ressources ou se déclarer parent isolé quand on vit en couple, les caisses d’allocations familiales (CAF) sont de plus en plus confrontées à des escroqueries complexes, en bande organisée.
Par exemple, des réseaux européens n’ont pas hésité à payer de petites cotisations à l’Urssaf pour faire croire à une activité professionnelle en France, en réalité fictive, afin de toucher des aides sociales bien réelles. D’autres escrocs, via des opérations de «hameçonnage» – faux e-mails envoyés imitant le logo des CAF -, ont réussi à récupérer les identifiants d’allocataires, puis à modifier leurs coordonnées bancaires (RIB) pour percevoir les prestations à leur place.
Pour lutter contre ces fraudes sophistiquées, les CAF ont créé le service national de lutte contre la fraude à enjeux, doté de 30 contrôleurs experts. Avec des premiers résultats prometteurs: «Sur la fraude aux…