Au Mucem, à Marseille, une drôle d’exposition retrace le mythe de ces souverains jusque dans la publicité ou le rap d’aujourd’hui.
Néfertiti avec un masque à gaz, taguée sur un mur du Caire durant le printemps arabe. La même en top-modèle dans une publicité pour des sous-vêtements féminins. Et encore: Rihanna parée de ses bijoux et faisant la couverture d’un numéro de Vogue Arabia…
Non loin d’autres affiches. Avec le chat Ramsès vantant des croquettes. Ou Ramsès lui-même affirmant tout joyeux qu’il a été «élevé au Banania». Dans les années 1960-1970, le nom de ce souverain a également servi pour un modèle d’automobile, pour des crayons, des préservatifs (un exemplaire, présenté dans une vitrine, l’atteste). Quant à celui de Cléopâtre, il a été utilisé pour des cigarettes, des bouteilles de lait, voire pour la marque d’un whisky distillé au… Népal!
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À Marseille, au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), dans le dernier et très drôle chapitre d’un parcours original, qui retrace le mythe des pharaons et son exploitation tous azimuts d’hier à aujourd’hui, on croise encore une machine à coudre Néfertiti…