En dépit des difficultés économiques majeures à venir, les Occidentaux n’ont d’autre choix que de renforcer l’Ukraine face à la Russie.
Correspondante à Bruxelles
C’est un rendez-vous traditionnel. Chaque année depuis cinq ans, une conférence de haut niveau se tient sur l’Ukraine et sur les réformes qu’il lui faut mener, notamment dans la lutte contre la corruption qui ronge l’économie de ce pays. La guerre menée par la Russie a quelque peu bousculé le programme. Et c’est de la reconstruction dont il est question jusqu’à mardi à Lugano. S’exprimant dans un message vidéo, le président Zelensky a souligné que ce devait être «la tâche commune de tout le monde démocratique» et «la contribution la plus importante à la paix dans le monde». Ce sera en tout cas une charge aussi lourde qu’impérieuse pour les Occidentaux qui, en dépit des difficultés économiques majeures à venir, n’ont d’autre choix que de renforcer l’Ukraine face à la Russie.
Les besoins de Kiev seront colossaux. Le premier ministre ukrainien Denys Shmyhal, qui a fait le déplacement jusqu’en Suisse, les a lui-même chiffrés à 750 milliards de dollars. Il s’agit notamment…