Santé

Marron ou châtaigne? Attention à cette confusion qui peut s’avérer dangereuse pour la santé


L’automne est marqué par la chute des marrons et de châtaignes au pied des arbres. Mais face aux tapis de petits fruits marron sur le sol, comment faire la différence entre l’une, comestible, et l’autre, toxique?

Marron ou châtaigne? En ce début d’automne, les interrogations face aux sols jonchés de ces deux fruits très similaires reviennent. Des questions d’autant plus légitimes que la châtaigne est parfaitement comestible alors que le marron dit « d’Inde », toxique, peut provoquer des « troubles digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements ou des irritations de la gorge », selon l’Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire (Anses).

Pour distinguer ces deux fruits, l’agence détaille plusieurs caractéristiques physiques devant être prises en compte pour remplir son panier en toute sécurité.

Forme, taille, nombre de fruits par bogues …

La différence la plus facile à remarquer est celle entre les bogues, ces enveloppes des fruits dont la couleur oscille entre vert et brunâtre. Alors que la bogue des châtaignes est hérissée d’une multitude de longues aiguilles aiguisées, les pics qui entourent celles des marrons sont bien plus parsemés et pas systématiquement affutés.

À l’intérieur de ces bogues, on aura plutôt tendance à ne trouver qu’un seul fruit pour les marrons, là où les châtaignes seront quasi systématiquement deux ou trois par enveloppe.

Les fruits en eux-mêmes ont également des différences physiques : la châtaigne a au moins une face aplatie et sa forme tend vers le triangle. En face, le marron est bien plus rond. Question taille, la première a tendance a être plus petite que le deuxème.

Pour connaître le fruit, observer l’arbre

Si on n’arrive toujours pas à distinguer les fruits à cause de leur apparence ou à celle de leur bogue, il est aussi possible de jeter un œil aux arbres à proximité pour obtenir des indices.

Les marronniers ont des feuilles « composées chacune de « petites feuilles » (folioles) de forme ovale, qui donnent à l’ensemble de la feuille un aspect palmé », précise l’Anses. Quant aux chataîgniers, leurs feuilles sont « simples », c’est-à-dire sans foliole.

En haut, une feuille de marronnier. En bas à gauche, une feuille de châtaigner. En bas à droite, une feuille de noyer.
En haut, une feuille de marronnier. En bas à gauche, une feuille de châtaigner. En bas à droite, une feuille de noyer. © « Our woodland trees » (Nos arbres forestiers), 1878, Francis George Heath,

Dernier indice qui peut éviter une intoxication alimentaire: le lieu où l’on se trouve. Alors qu’on trouve plutôt les marronniers dans les espaces urbains (parcs, cours d’écoles, allées), les châtaigniers poussent essentiellement dans les forêts, bois ou vergers.

Les appellations confuses de « crème de marrons », « marrons chauds » ou encore « marrons glacés » n’aident pas à dissiper les doutes des néophytes. À ce titre, châtaignes et marrons sont les végétaux que les Français confondent le plus, comme en témoigne une étude de l’Anses: une confusion entre deux plantes sur dix est liée à un flou entre ces deux fruits marron automnaux.



Source link

Related posts

un premier cas de variole du singe détecté

prconcept

La mortalité infantile augmente en France, une première depuis 10 ans

prconcept

Un Français sur deux ne met pas suffisamment de crème solaire

prconcept

Laisser un Commentaire