Culture

Notre critique de la pièce Novecento: pianiste : la traversée magnifique


CRITIQUE – Au théâtre Lucernaire, Laurent Orry adapte à son tour le monologue à succès de l’auteur italien Alessandro Baricco. Une réussite.

Visage ravagé, regard hagard, pantalon décousu sur des chaussures usées, l’homme tire fébrilement une flasque de la poche de son vieux manteau. Tourne le dos au public pour avaler une goutte d’alcool fort, éructe bruyamment. Tim Tooney est trompettiste sur le Virginian. Triste à mourir, il se souvient de l’étrange pianiste de jazz dont il fut l’ami dans les années 1930. Pleure sa disparition en titubant. Raconte comment le virtuose a été abandonné bébé sur le transatlantique et royalement baptisé « Danny Boodman », du nom de son père adoptif, suivi de « T.D. Lemon Novecento » car il était l’enfant du nouveau siècle. Signe distinctif : il refusa toujours de descendre du paquebot.

À l’origine de ce monologue théâtral Novecento : pianiste, l’interprète et le metteur en scène Laurent Orry qui a attendu que les droits du best-seller de l’auteur italien Alessandro Baricco soient débloqués par André Dussollier. Le comédien fétiche de Pascal Thomas a lui-même incarné ce personnage…

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