Culture

Notre critique d’El buen patrón: la farce tranquille


Blanco (Javier Bardem) est un patron prêt à tout pour décrocher la récompense. Un dîner fin pour réconforter le dépressif, une soirée en discothèque avec la jeune recrue assez olé olé, des promesses mirobolantes au manifestant. Paname Distribution

CRITIQUE – Javier Bardem fait des étincelles en PDG paternaliste et maladroit d’une entreprise où tout part à vau-l’eau. Une comédie sociale particulièrement savoureuse.

Il ne manquait plus que ça. Le comptable licencié campe en face de l’usine, dort dans sa voiture, brandit des banderoles, fait venir ses enfants, hurle dans un mégaphone. Ça n’est vraiment pas le moment. Les balances Blanco sont sur le point d’obtenir le prix d’excellence décerné à la meilleure entreprise de la région. Une commission risque de débouler à l’improviste. N’empêche, ce foutoir devant l’entrée, cela fait désordre, non?

Le patron ne décolère pas. Est-ce sa faute s’il y a eu un plan social? Il l’a annoncé la mort dans l’âme. Le marché ne plaisante pas. Du haut de son balcon, ce brave quinquagénaire prononce devant ses troupes un discours aussi satisfait que ronronnant. En dessous, les employés ont du mal à croire qu’ils appartiennent à la même famille, comme on le leur répète d’un ton patelin et convaincu. Ça n’est pas tout. Le contremaître accumule les bourdes. Cet employé d’habitude modèle est en pleine crise conjugale. Il faut lui remonter le moral. Il ne va pas continuer éternellement…

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