Actualité internationale

Oriane Zérah, l’Afghanistan au cœur


Oriane Zérah. Charlie Faulkner

Cette Française est l’une des rares photographes occidentales à vivre à Kaboul. Elle témoigne du sort quotidien de la population.

Depuis plus de deux ans, Oriane Zérah photographie les fleurs d’Afghanistan. Les roses sur les fusils des combattants, les fleurs de jasmin aux check-points de l’armée. Dans les charrettes des fleuristes ambulants dès le début du printemps, sur le volant des rickshaws. Mais aussi l’odeur enivrante des champs de fleurs d’oranger de Nangarhar au moment de la cueillette. Le safran de Herat, l’un des plus réputés au monde. La prise de Kaboul par les talibansn’y a rien changé. Au contraire. Elle a créé une certaine forme d’urgence. «Plus il y a de violence, plus le rapport à la beauté est nécessaire, explique cette photographe indépendante, installée à Kaboul depuis onze ans. Photographier les habitants et les fleurs, c’est une façon d’exprimer tout l’amour que je porte à ce pays.»

Un moyen aussi d’aller à l’encontre des clichés sur l’Afghanistan, de ne pas le réduire à ses tragédies. Dans ce pays, où les roses poussent à foison, le rapport aux fleurs est une évidence. Elles ne sont pas un attribut…

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