Environ 150 à 200 étudiants occupaient mercredi soir l’université Panthéon-Sorbonne (Paris) pour montrer leur mécontentement face à l’affiche du second tour de l’élection présidentielle opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen.
Plusieurs murs du bâtiment ont été recouverts d’inscriptions hostiles aux deux candidats, mais aussi aux policiers (ACAB comme «All cops are bastards»). Des messages anticapitalistes et des slogans anarchistes ont également été découverts.
Mercredi soir, selon les informations obtenues par CNEWS, l’accès à l’université Panthéon-Sorbonne était bloqué par quelques policiers. Ce qui n’a pas empêché plusieurs étudiants d’y entrer à travers les grilles d’une fenêtre au niveau de la rue Victor Cousin.
«Il y a une mobilisation de jeunesse, une révolte en réaction à l’affiche de l’entre-deux tours», a indiqué à l’AFP Victor Mendez, président de l’Unef Nanterre, présent à la Sorbonne. «C’est un ras-le-bol par rapport à l’aggravation de la précarité, par rapport à l’avenir qui nous est laissé en ce qui concerne l’état de la planète», a-t-il ajouté.
