Le président de l’Association des médecins urgentistes de France appelle l’exécutif à agir pour contrer la nouvelle vague de la pandémie qui frappe le pays depuis plusieurs jours.
L’été ne fait que commencer, mais la septième vague de Covid-19 est bien là. En moyenne, près de 90.000 cas positifs sont prélevés chaque jour selon les chiffres de Santé publique France compilés par Covid-Tracker. Pourtant, le gouvernement ne devrait pas prendre de nouvelles restrictions.
Selon Yaël Braun-Pivet, récemment élue présidente de l’Assemblée nationale, le pass sanitaire ne sera pas inscrit dans le projet de loi présenté aux députés dès ce mardi en Commission. Un choix qui ne convainc pas Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France.
« Si on attend trop longtemps, on sera débordé! » prévient-il au micro de BFMTV.
« Il faut éviter que des gens tombent malades comme ça! »
« Il y a encore un an, avec des [taux d’incidences] comme ça, il y avait des tas de mesures qui étaient annoncées par Jean Castex et Olivier Véran », rappelle le médecin.
« Là, on a l’impression que ça n’existe plus, et c’est un tort. Bien sûr qu’on en a ras le bol, mais il faut faire avec et éviter que des gens tombent malades comme ça! »
Surtout que plusieurs pays de l’Union européenne ont décidé de remettre des mesures restrictives à l’ordre du jour pour tenter d’endiguer la vague qui frappe le Vieux continent.
Dans certaines régions allemandes par exemple, le masque est de nouveau obligatoire dès l’âge de 6 ans dans les bus, les trains, le métro ou encore l’avion. En Italie, le masque est lui aussi obligatoire dans les transports, à l’exception de l’avion, et la règle y est encore plus contraignante: seuls les FFP2 sont admis.
