Santé

pour le Conseil scientifique, l’impact de la 7e vague reste incertain



Une septième vague de Covid-19 sévit en France depuis plusieurs jours, mais le Conseil scientifique peine encore à prédire son ampleur. L’évolution de l’épidémie est sous étroite surveillante.

L’impact de la septième vague de Covid sur les hospitalisations et décès reste incertain, sur fond d’hôpital « fragilisé », et « il faut s’attendre à de nouvelles vagues », observe le Conseil scientifique dans un avis publié peu avant l’examen du nouveau projet de loi de « sécurité sanitaire ».

« La pandémie Covid-19 n’est pas terminée », souligne le Conseil dans son analyse de la vague associée aux sous-variants BA.4/BA.5 d’Omicron et du projet de loi, transmise au gouvernement le 23 juin mais rendue publique seulement lundi soir.

La septième vague a démarré fin mai en France, dans le sillage de l’Afrique du Sud et du Portugal, et « le nombre de cas est probablement sous-estimé en raison d’une certaine lassitude à la déclaration des différents acteurs », selon le conseil.

La situation portugaise n’étant pas totalement transposable, il juge « difficile de savoir quel va être en France le retentissement en hospitalisations et décès de la vague épidémique BA.4/BA.5 qui débute ».

Trois « points de vigilance »

Le Conseil scientifique identifie « trois points de vigilance », à commencer par le niveau des hospitalisations, en très net reflux ces derniers mois mais redevenu « élevé pour la saison », dans un contexte d' »hôpital fragilisé ».

Il pointe aussi la situation aux Antilles, particulièrement en Martinique, et « la mortalité élevée des plus de 80 ans en vague BA.4/BA.5 au Portugal alors que la couverture vaccinale y est très bonne ». Gestes barrières auprès des plus fragiles, deuxième rappel vaccinal chez les éligibles ou accès facilité aux antiviraux sont préconisés.

Comme « il faut s’attendre à de nouvelles vagues épidémiques de Covid-19 », le conseil juge encore « souhaitable de garder des dispositifs permettant une surveillance efficace de la circulation du virus et la sécurisation des lieux les plus à risque pour les plus fragiles, tout en poursuivant une politique vaccinale dynamique ».

Favorable au pass sanitaire aux frontières

Premier texte de la législature, un court projet de loi prévoyant le maintien provisoire d’un dispositif de veille et de sécurité sanitaire, du 1er août 2022 jusqu’au 31 mars 2023, arrive mardi en commission à l’Assemblée.

Le Conseil scientifique « se réjouit de ce retour vers une normalisation annoncée mais prudente » et juge « utile » de prolonger le traçage informatique des tests de dépistage et des personnes infectées.

« La vague épidémique actuelle, et un possible rebond de l’épidémie au cours de l’automne ou de l’hiver prochain, le cas échéant accompagné de mutations du virus, nécessite que les pouvoirs publics soient en mesure de réagir rapidement aux évolutions observées ou anticipées », expliquent les experts.

L’instance approuve également la possibilité de rétablir un pass sanitaire aux frontières, estimant cette disposition « proportionnée aux évolutions possibles de l’épidémie ».



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