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une priorité du No Mad Festival dans le Val d’Oise


La 8e édition du No Mad Festival se déroule à l’office de tourisme de Cergy-Pontoise. Vous voici en bord de l’Oise, les remparts de la vieille ville en toile de fond.

Ce nom, No Mad, en deux mots est un clin d’oeil à l’adjectif voyageur « nomade » mais aussi à l’expression anglaise no mad qui veut dire « pas fou ». La co-fondatrice du festival, Laetitia Santos explique que « les voyageurs sont invités à ne pas être fous en quelque sorte, à être conscient de leur impact en voyage, que ce soit sur l’environnement, les peuples rencontrés, les cultures du monde, de savoir où l’on met les pieds et de savoir que le voyage a un impact, et d’essayer de le maîtriser le plus possible. »

Parmi la cinquantaine d’exposants, des acteurs engagés dans le tourisme durable proposent aux festivaliers des idées d’escapades près de chez eux.

« Tout près de chez eux, ça c’est très important aussi dans le festival, on a vraiment vocation à favoriser le tourisme durable en local. On a tout un programme de randonnée à pied, avec des ânes, à vélo, en bateau, pour inviter chacun à voyager sur son propre territoire. Pour voyager plus intelligemment peut-être », poursuit Laetiia Santos, fondatrice du site Babel Voyages.

Le No Mad festival invite aussi au voyage lointain, avec des soirées cinéma et des rencontres-conférences, comme celle avec le réalisateur et militant écologiste Cyril Dion qui viendra échanger avec le public, après la projection de son dernier film Animal.

Ce film sera projeté pendant le No Mad Festival à Cergy-Pontoise. (NO MAD FESTIVAL)

Cette  année, le festival met aussi en avant la Polynésie, un choix porté par la venue du chef Papou Mundiya Kepanga qui dénonce les ravages de la déforestation dans le film Frères des Arbres, de Marc Dozier et Luc Marescot.

Dans un autre registre, on pourra rencontrer l’explorateur Christian Clot venu présenter son film Adaptation. A l’heure des bouleversements climatiques, il expérimente l’adaptation de l’Homme en milieu extrême notamment dans les pôles glacés et les déserts brûlants.

Christian Clot explique que « Les hommes qui s’en sortiront le mieux, ce ne seront pas forcément les mieux entraînés, les plus forts physiquement mais ce seront surtout les plus nourris, ceux qui intérieurement vont être les plus riches, les esprits les plus positifs et du coup, il met en avant l’importance de l’amour, de l’éducation, de l’art et de la beauté. »

La carnettiste toulousaine Stéphanie Ledoux est l'une des têtes d'affiche du No Mad Festival 2022. (STEPHANIE LEDOUX)

Et la beauté, c’est justement ce que chasse la peintre-voyageuse Stéphanie Ledoux. Cette esthète animera notamment des ateliers pour apprendre à croquer les personnages. Elle est à l’honneur avec des expositions nées de ses immersions au Bénin, en Namibie et au Cambodge.

« Je voyage avec mes crayons et un carnet de croquis, confie-t-elle. Généralement, les gens sont assez fiers qu’on s’intéresse à eux de cette façon, cela génère de belles rencontres. Le dessin c’est quelque chose de très visuel qui ne laisse personne indifférent, quelle que soit la culture, et cet art qui permet de surmonter la barrière de la langue. »

LE SITE DU FESTIVAL





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