Culture

Albina du Boisrouvray: aimer, c’est tout donner


PORTRAIT – À la mort de son fils unique, cette figure excentrique de la jet-set, productrice de L’Important, c’est d’aimer et de Fort Saganne,a décidé de consacrer son immense fortune à l’action humanitaire, plus précisément aux orphelins qu’elle accueille dans sa Fondation FXB.

«Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard», écrivait Aragon dans l’un de ses plus fameux poèmes, intitulé Il n’y a pas d’amour heureux.Le fou d’Elsa s’y entendait mieux en amour qu’en politique: cet alexandrin a la force des vérités universelles. Il s’applique, dans une version tragique et cruelle, à l’existence d’Albina du Boisrouvray – qui a d’ailleurs connu Aragon, comme elle a côtoyé tant d’autres personnalités du monde des arts et de la jet-set, mais aussi de cet univers très particulier qu’est celui de l’action humanitaire et de sa raison d’être: la misère.

D’une certaine façon, la vie d’Albina du Boisrouvray s’est arrêtée le 14 janvier 1986, lorsque l’hélicoptère de secours du Paris-Dakar que pilotait son fils s’écrasa dans le désert, entraînant dans la mort le directeur de la course, Thierry Sabine, et le chanteur de variétés Daniel Balavoine. Pour cette mère, il y aura eu un avant: le temps d’apprendre à vivre. Et un après: le temps de réapprendre à vivre – mais autrement…

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