Culture

jours de fête sur le Tour de France


L’écrivain français a offert au Tour et au cyclisme un souffle, des formules, des mots d’esprit et de belles lettres, avec plus de 500 chroniques. «Suivre le Tour de France» était son occupation préférée.

Interrogé sur son occupation préférée, Antoine Blondin répondait invariablement: «Suivre le Tour de France.» Et d’ajouter: «En juillet, j’habite une automobile. La voiture 101 est ma résidence d’été.» En 1978, dans Apostrophes, l’homme de plume confiait à Bernard Pivot: «Le Tour, c’est à la fois mon manteau et ma maison.»

L’écrivain, entré, pour L’Équipe, dans le Tour de France en 1954 (le temps de quatre étapes appelant vite une suite), a posé le point final en 1982 après 524 chroniques, autant d’étapes d’une longue histoire dont les souvenirs trinquent encore sur la Grande Boucle, tant ses passages ont marqué, comme Dino Buzzati sur le Tour d’Italie.

Dès ses premiers pas, ses premiers mots pour évoquer la traversée des Landes intitulée Du pin et des jeux, Antoine Blondin a su mettre en lumière la veine sociale, la force populaire de l’épreuve à une époque où la télévision ne scrutait pas les moindres recoins, n’envahissait pas la journée du petit déjeuner au coucher, laissait de la place…

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