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Environ 100 000 habitants sont encore dans cette ville portuaire du sud de l’Ukraine, lundi, au 33e jour de l’invasion russe.
La cité est encerclée, pilonnée. Les habitants de Marioupol, ville portuaire du sud de l’Ukraine, fuient par la route, en voiture ou à pied, sous les bombardements incessants de l’armée russe. « C’est terrible, tout est en flammes partout », témoigne un habitant. Accompagnés par des séparatistes prorusses, les journalistes constatent les dégâts dans la ville. Les bâtiments de la ville sont tous dévastés. Les habitants de Marioupol survivent en cuisinant des provisions apportées par les militaires russes.
Dans un quartier, ils sont une centaine à vivre sans eau, sans chauffage, sans électricité, parfois avec des enfants, à l’exemple d’Arthyom, 3 ans. Sa grand-mère, Nina Sirota, explique pourquoi elle n’est pas partie. « Parce que c’est notre ville, où aller ? », demande-t-elle. L’armée russe a affirmé qu’elle allait concentrer ses opérations militaires dans l’est du pays, dans le Donbass, à côté de Marioupol, qui résiste encore.
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