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L’énième rebond de Sergio Ramos au Paris SG


Tout mais pas l’indifférence. Au 15 janvier, la recrue star joue enfin, entre les blessures, son premier match à domicile, le quatrième seulement de son aventure parisienne, contre Brest (victoire 2-0). Remplaçant Angel Di Maria à la 72e minute, il est acclamé à chaque ballon qu’il touche par le Parc des Princes, gratuitement, par amour, sans pourtant rien produire d’extraordinaire. Dimanche dernier, pour son sixième match sous ce maillot, contre Lorient (5-1), il est hué dès son entrée à la place de Marquinhos (72e).

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Il n’est pourtant pas responsable de la déroute à Madrid, où le PSG s’est fait balayer par le Real (3-1) en Ligue des champions (1-0 à l’aller). Il était en tribunes, dans le stade de son ancien club. Ces deux instantanés résument la curieuse saison du quadruple vainqueur de la Ligue des champions. Son mollet ne l’a jamais laissé tranquille, au point, à 36 ans, de jeter une ombre sur la suite de sa carrière. Et de se demander si son recrutement n’était pas un échec colossal.

Marquinhos au repos 

Mais le revoilà, au pied des volcans d’Auvergne.  Titulariser Ramos, « j’y pense », glisse Mauricio Pochettino, « il me reste quelques heures de réflexion, mais il pourrait jouer demain ». Marquinhos souffre « d’une petit gêne musculaire, précise l’entraîneur parisien, il ne sera pas dans le groupe pour Clermont, on a décidé de lui donner du repos, après la semaine qu’il a passée au niveau familial avec la naissance de son fils ». « Poche » a dû répondre toute la saison aux questions sur l’état de santé de Ramos, assurant que « son état d’esprit reste irréprochable ».

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« C’est clair que pour un joueur comme Sergio Ramos, un champion du monde, avec son niveau et son palmarès, c’est difficile d’accepter de ne pas pouvoir jouer », admettait-il fin novembre. « Mais il a une grande force, il travaille très dur ». Ce serait la troisième fois cette saison que les staffs technique et médical tentent d’aligner le champion du monde 2010 deux matches d’affilée. Arrivé blessé, il avait fait une première apparition sur le banc à Manchester City (défaite 2-1), sans entrer. Il n’a d’ailleurs pas joué une minute de Ligue des champions, lui qui était plus venu pour la C1 que pour la L1 et la Tour Eiffel.

Un but, un rouge en six matches

Quatre jours plus tard, le 28 novembre, il avait disputé son premier match pour le PSG, une victoire à Saint-Étienne (3-1) où il avait maitrisé ses adversaires. Après une petite rechute musculaire, il avait disputé un deuxième match facile en 32e de finale de Coupe de France, contre les amateurs de l’Entente Feignies-Aulnoye (3-0). Et dans la foulée, pour son troisième match, il avait été exclu pour deux jaunes en cinq minutes, à Lorient (1-1), pour une semelle sur Enzo Le Fée (81e) puis une obstruction sur Terem Moffi (86e). Il avait remplacé Mendes à la mi-temps et n’était resté que 40 minutes sur le terrain.

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Présent après la trêve, l’Espagnol joue donc son quatrième match contre Brest, celui où le Parc croit encore au projet Sergio Ramos. Il enchaîne avec une titularisation contre Reims et son premier et seul but parisien, profitant d’un renvoi de la défense après une tête de Danilo Pereira (62e), sur corner Di Maria. Mais il rechute encore et disparaît à nouveau des radars, avant ce curieux retour, dimanche, où le Parc l’a sifflé, probablement car il symbolise l’échec du mercato estival de son club, avec Georginio Wijnaldum, méconnaissable, et Lionel Messi, rarement digne de son génie. Il lui reste quelques matches pour convaincre.

 

                





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