Deux Palestiniens ont été tués jeudi lors d’une opération israélienne dans le camp palestinien de Jénine, en Cisjordanie.
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Une situation toujours tendue. Deux Palestiniens ont été tués jeudi 31 mars lors d’une opération israélienne et un troisième dans un bus après avoir poignardé un passager en Cisjordanie. Il s’agit des dernières violences meurtrières depuis neuf jours dans ce territoire occupé et en Israël, laissant craindre une escalade.
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Le deux jeunes palestiniens, âgés de 17 et 23 ans, ont été tués « par les forces d’occupation israéliennes qui menaient une incursion dans le secteur de Jénine », a rapporté le ministère palestinien de la Santé. Ces morts surviennent au surlendemain d’une attaque anti-israélienne qui a fait cinq morts, dont deux étrangers et un policier arabe israélien, près de Tel-Aviv.
Des violences à l’approche du ramadan
Après l’attaque de Tel-Aviv, l’armée israélienne a déployé des renforts en Cisjordanie et multiplié les arrestations notamment de membres de la famille de l’auteur de l’attaque, Dia Hamarshah, un Palestinien de Yaabad, village voisin de Jénine, ayant passé quatre ans dans les prisons israéliennes.
De son côté, le Jihad islamique, second mouvement islamiste armé palestinien après le Hamas et très présent dans le secteur de Jénine, a demandé à ses membres de se placer en état d’alerte.
A Jérusalem, le député d’extrême droite Itamar Ben Gvir, connu pour ses déclarations incendiaires sur les Palestiniens, s’est rendu jeudi sur l’esplanade des Mosquées, appelée Mont du Temple par les juifs, quelques jours avant le début des célébrations du mois de jeûne musulman du ramadan. En 2000, la visite controversée du chef de la droite israélienne Ariel Sharon sur l’esplanade avait servi de déclencheur à la seconde Intifada, soulèvement palestinien.
