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Le Paris Saint-Germain (PSG) a été éliminé par le Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions, ce 9 mars 2022. Un nouvel échec pour le PSG, racheté par le Qatar en 2011. Un Qatar qui, à travers des investissements colossaux (1,4 milliard d’euros en recrutements), tente désespérément de remporter cette prestigieuse compétition. Retour sur les principaux échecs parisiens en C1, depuis une décennie.
2014 : le Sénégalais Demba Ba châtie les Parisiens
La deuxième campagne du PSG version Qatar en Ligue des champions se déroule à merveille jusqu’en quart de finale retour. Après un premier tour relativement aisé, puis une démonstration face au Bayer Leverkusen (4-0, 2-1) en huitièmes de finale, les Parisiens dominent Chelsea en quart de finale aller. Un incroyable slalom de l’Argentin Javier Pastore, durant le temps additionnel, leur a en effet permis de s’imposer 3-1 à domicile.
Au match retour, l’équipe dirigée par Laurent Blanc va néanmoins craquer face à celle de José Mourinho. D’abord sur une reprise à bout portant d’André Schürrle. Et surtout sur une autre du Sénégalais Demba Ba, à la 87e minute. Les Blues se qualifient grâce à la règle des buts marqués à l’extérieur, règle supprimée en 2021. Comme en 2013, le PSG s’arrête aux portes des demi-finales.
2017 : remontada du Barça et humiliation planétaire
En l’espace de six années, le PSG semble avoir franchi un cap, grâce au recrutement de stars et de joueurs à fort potentiel. Le FC Barcelone, à l’inverse, n’est déjà plus vraiment l’équipe qui impressionnait tant le monde du football. Illustration en huitièmes de finale aller où les Parisiens écrasent 4-0 un Barça qui les avait pourtant sortis sans ménagement, en quarts de finale (3-1, 2-0) de l’édition 2015.
Les Parisiens abordent ainsi le match retour très sereinement. Trop sereinement. Un but de Luis Suarez (3e), un autre contre son camp de Layvin Kurzawa (40e) puis un penalty de Lionel Messi (50e) mettent les joueurs d’Unai Emery sous pression. Edinson Cavani leur redonne de l’air en réduisant le score à 3-1 (62e). Mais l’impensable se produit, en fin de rencontre : Neymar d’un doublé (88e, 90e+1), puis Sergi Roberto (90e+5) permettent aux Blaugrana de gagner 6-1 et d’effacer ainsi le résultat aller. Une « remontada » historique : jamais un club n’avait inversé une situation aussi compromise en C1. L’humiliation parisienne est planétaire.
2019 : Manchester United imite Chelsea
Avec les arrivées de Neymar et de Kylian Mbappé en 2017, le PSG a encore changé de dimension. En Ligue des champions, ce n’est pourtant pas visible. Les Parisiens restent sur des éliminations en huitièmes de finale en 2017 et 2018. Ils abordent donc leur double confrontation face à Manchester United, le couteau entre les dents.
Ce qui réussit bien à l’équipe coachée par Thomas Tuchel. Elle s’impose en effet 2-0 en Angleterre et a toutes les cartes en mains pour passer. Le match retour prend néanmoins une nouvelle tournure catastrophique. Si Juan Bernat égalise rapidement (12e) après un but très précoce de Romelu Lukaku (3e), le Belge signe un doublé pour les Mancuniens dès la 30e minute. Le club français résiste ensuite tant bien que mal aux Mancuniens durant l’heure qui suit. Mais, à cause d’une main de Presnel Kimpembe dans sa surface, Marcus Rashford se voit offrir un penalty et la victoire 3-1. Paris est encore éliminé à cause de la règle du but à l’extérieur.
2021 : le Manchester City des Emirats arabes unis, vainqueur du « Golfico »
La demi-finale de Ligue des champions entre le PSG et Manchester City est tout un symbole, entre un club propriété du Qatar et un autre sous pavillon des Emirats arabes unis. Cette confrontation indirecte entre pays du Golfe – surnommée « Golfico » dans le milieu footballistique – les Qatariens ne veulent surtout pas la perdre, après un premier échec face aux Citizens, en quarts de finale de l’édition 2016.
Elle va pourtant tourner à l’avantage du club anglais. D’abord avec une victoire anglaise 2-1 en France, puis un autre succès des Skyblues 2-0 en Angleterre. Pour les Parisiens, qui ont dominé le Barça en huitièmes de finale puis écarté le Bayern Munich en quarts, la désillusion est une nouvelle fois terrible.
