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la situation au 77e jour de l’invasion russe en Ukraine



La Russie pourrait poursuivre ses volontés expantionnistes dans le sud de l’Ukraine, alors que des femmes de soldats implorent le pape d’intervenir pour sauver leurs époux.

Le conflit en Ukraine s’éternise, et devrait encore durer, comme en atteste l’enveloppe de 40 milliards votée par les États-Unis à destination de Kiev. Une mesure qui a suscité la colère de la Russie, qui vient d’être sollicitée par des prorusses de Kherson comptant demander l’annexion de leur région par Moscou.

• Vers une annexion de la région de Kherson?

Une nouvelle annexion pour la Russie? Un responsable prorusse de la région ukrainienne de Kherson, au sud de l’Ukraine, compte en effet demander à Vladimir Poutine de rejoindre la Fédération de Russie. « La base juridique sera prête avant la fin de l’année », a indiqué Kirill Stremooussov, chef adjoint de l’administration de la cité côtière, ce mercredi.

Kherson est la seule ville sous contrôle total de la Russie après plus de deux mois et demi de conflit en Ukraine. Kiev a d’ailleurs accusé Moscou récemment de vouloir organiser un référendum semblable à celui de la Crimée en 2014, pour justifier sa prise de pouvoir sur place.

« Les envahisseurs pourraient aussi bien demander à rejoindre Mars ou Jupiter. L’armée ukrainienne libérera Kherson, quels que soient leurs jeux de mots », a réagi Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne, dans un tweet.

• Des femmes de soldats demandent l’aide du pape

Un groupe d’épouses de militaires ukrainiens appartenant au régiment d’Azov a rencontré le pape ce mercredi. Elles ont demandé au souverain pontife de « sauver la vie » de ces soldats qui sont retranchés dans l’usine Azovstal de Marioupol, qui est régulièrement bombardée par l’armée russe.

« Nous espérons que cette rencontre permettra de leur sauver la vie. Nous sommes prêts à une action du pape, de sa délégation, nos soldats sont prêts à baisser les armes en cas d’évacuation vers un pays tiers », a déclaré à la presse Kateryna Prokopenko, épouse d’un des chefs de la division Azov, Denis Prokopenko.

• Volodymyr Zelensky s’exprime face aux étudiants français

Volodymyr Zelensky a échangé pendant près d’une heure avec des étudiants de Sciences Po Paris ce mercredi. Il est notamment revenu sur des exactions commises par les troupes russes ou sur sa « gratitude à la France » pour le soutien depuis le début du conflit.

Pour lui, « l’erreur » commise par l’Otan est de ne pas avoir « trouvé une place » pour l’Ukraine avant la guerre. « Je suis persuadé que si l’Ukraine avait été admise dans l’Otan, il n’y aurait pas eu de guerre », a déclaré le chef d’État.

• La Russie accuse les États-Unis de vouloir « une guerre par procuration »

L’ancien président russe, désormais vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a critiqué les récents efforts des États-Unis pour soutenir l’Ukraine, à commencer par l’enveloppe de 40 milliards votée par le Congrès pour financer de l’aide.

« L’objectif des États-Unis est de poursuivre la guerre par procuration contre la Russie, la volonté d’infliger une lourde défaite à notre pays, de limiter son développement économique et son influence politique dans le monde », a-t-il écrit sur son compte Telegram.

• L’Ukraine devra « lutter pendant 100 ans » contre les conséquences de la guerre, selon l’Allemagne

Olaf Scholz n’est pas optimiste quant à l’avenir économique de l’Ukraine à cause de l’invasion russe. Le chancelier allemand a en effet estimé ce mercredi que les effets néfastes du conflit pourraient s’étendre sur plusieurs décennies.

« Ceux qui vivent en Allemagne savent que les bombes qui sont tombées pendant la Deuxième Guerre mondiale sont encore découvertes aujourd’hui et que les alertes à la bombe continuent. L’Ukraine devra donc se préparer dès maintenant à lutter pendant 100 ans contre les conséquences de cette guerre », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Berlin.

Anthony Audureau avec AFP



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