Publié
Mis à jour
Article rédigé par
/2021/12/14/61b8b9accb57c_france-3.png)
Après avoir vu plusieurs cas détectés et le premier en France jeudi 19 mai, on entend parler d’un nouveau virus : la variole du singe. Damien Mascret, médecin et journaliste, fait le point sur ce que l’on sait de cette nouvelle maladie.
Le mot variole fait craindre le pire, mais il ne faut pas confondre selon Damien Mascret. « Il s’agit ici de la variole du singe qu’il ne faut pas confondre avec la variole historique, qui avait 30 % de mortalité et qui a été éradiquée à la fin des années 70. » Ce virus, d’abord détecté sur un singe d’où la provenance de son nom, est beaucoup plus répandu chez les rongeurs que chez l’homme.
Certes, normalement avec ce virus, la maladie tue dans 1 à 10 % des cas mais pas de raison de s’inquiéter pour autant : « On a à faire à une souche qui se trouve plutôt autour de 1%, une souche qui vient du Nigeria « , tempère Damien Mascret. Le virus est surtout présent en Afrique subsaharienne comme en Centrafrique ou au Congo ou près de 3 000 cas ont été recensés depuis 2017. Certes, la plupart des symptômes sont bénins, mais les pustules qui apparaissent sont un élément reconnaissable de la variole. Toutefois, Damien Mascret rassure : « Ça donne peu de chances de faire une épidémie mondiale, mais restons prudent avec les virus. »
