Les supporters de Chelsea n’ont sans doute pas fini de trembler. Ce mercredi, le Daily Mail explique qu’une exclusion de la Premier League plane au-dessus des têtes des Blues à l’issue de la saison, et donc pour l’exercice 2022-2023. Mis en vente par son propriétaire, Roman Abramovich, sous la pression du gouvernement britannique à cause des liens de l’oligarque avec Vladimir Poutine, l’actuel tenant du titre de la Ligue des Champions possède une licence afin de jouer dans le Championnat d’Angleterre jusqu’au 31 mai prochain. Toutefois, cette licence pourrait bien ne pas être reconduite lors de l’assemblée générale de la Premier League, organisée le 8 juin, si le club n’a pas été vendu d’ici les prochaines semaines.
Ces dernières heures, Abramovich aurait changé d’avis concernant sa promesse de ne pas demander un remboursement de sa dette, à hauteur de 1,8 milliards d’euros (The Times). « Je ne demanderai pas le remboursement des prêts », avait pourtant annoncé le propriétaire dans son communiqué concernant la vente du club. Si tel devait être le cas, la marge de manœuvre du futur propriétaire serait très réduite, d’après le Daily Mail. Deux obligations seraient alors devant le club anglais : une nette réduction de l’investissement initial, ou l’adoption d’une politique d’austérité, qui pourrait entraîner une fuite de ses talents.
Chelsea is in danger of Premier League expulsion – and the clock is ticking https://t.co/RYgkXDAdLm
— Daily Mail Online (@MailOnline) May 4, 2022
Si la licence accordée aux Blues devait ne pas être reconduite, alors Chelsea ne pourrait ne pas défendre ses chances en Premier League lors du prochain exercice et serait également dans l’incapacité d’évoluer en Coupe d’Europe. Les joueurs entraînés par Thomas Tuchel, troisièmes au classement à quatre journées de la fin, ont concédé une défaite lors de leur dernière sortie, sur le terrain d’Everton (1-0). Concernant le volet des offres ; ces dernières heures, celle transmise par Sir Jim Ratcliffe, patron d’Ineos et propriétaire de l’OGC Nice (plus de cinq milliards d’euros) a été refusée.