Economie

«Un monde sans plastique serait un cauchemar»


ENTRETIEN – La présidente de la filière de la plasturgie déplore les oukases contre un matériau qui a de l’avenir et condamne les entreprises du secteur.

Emmanuelle Perdrix préside Polyvia, le syndicat de la filière plasturgie et composites (65 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 230.000 salariés et 5000 entreprises), qui publie un livre blanc intitulé Le plastique, l’atout bas carbone. Elle dirige Hyléance (40 millions de chiffre d’affaires et 220 salariés), un groupe qui réunit plusieurs sociétés (Rovip, TMP Industrie, Millet Forestier…).

LE FIGARO.- Tous les jours, le plastique est honni au motif qu’il détruit la planète. Un monde sans plastique est-il possible?

Emmanuelle PERDRIX.- Non seulement c’est impossible mais ce n’est pas souhaitable. Le plastique apporte un gain unique aux consommateurs et crée de la valeur. Il équipe le monde de la santé, allège nos voitures, isole nos habitats. Le plastique est partout, dans nos baskets, nos trains, nos vélos… Plus que son utilisation, c’est le comportement de ceux qui le consomment qui pose question et interroge sur ses usages. Mais vivre dans un monde sans plastique serait un cauchemar

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